Une citation de Louis Aragon
proposée le lundi 01 juin 2009 à 11:18:28Louis Aragon - Ses citations
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Je quitte un peu mon microscope. On a beau dire, écrire l'oeil à l'objectif même avec l'aide d'une chambre blanche fatigue véritablement la vue. Mes deux yeux, déshabitués de regarder ensemble, font légèrement osciller leurs sensations pour s'apparier à nouveau.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.42. -
Louis Aragon
Imagination attachée à des variations infimes et discordantes, comme si la grande affaire était de rapprocher un jour une orange et une ficelle, un mur et un regard.
Le paysan de Paris, Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p. 61. -
Louis Aragon
Tout le bizarre de l'homme, et ce qu'il y a en lui de vagabond, et d'égaré, sans doute pourrait-il tenir dans ces deux syllabes : jardin.
Le paysan de Paris Gallimard, collection Folio n°782, 1990, p.147. -
Louis Aragon
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant que cette heure arrêtée au cadran de la montre que serais-je sans toi que ce balbutiement.
Que serais-je sans toi -
Louis Aragon
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